Je l'ai dit ce matin, cette préoccupation est essentielle et je suis heureuse de la savoir partagée puisque sept amendements identiques, signés par la totalité des groupes, ont été présentés.
Sans vouloir me répéter, je rappellerai simplement que cet amendement ne tend pas à autoriser le législateur à intervenir dans un domaine de compétence qui ne serait pas le sien, et qu'il ne vise donc pas à définir le contenu des formations des professions médicales. Les rédacteurs de ces amendements s'en gardent bien puisqu'ils renvoient cette question à un décret en Conseil d'État.
En revanche, l'adoption de cet amendement permettrait de souligner l'importance particulière de certains sujets dans la formation des professionnels, afin de mieux servir l'intérêt des enfants, en particulier des plus jeunes d'entre eux. Je pense notamment au problème de la prise en charge de la douleur, qui a été soulevé à de nombreuses reprises lors des auditions et que je tenais à faire figurer dans le corps même de l'amendement.
Je suis favorable à ces amendements et j'en remercie les auteurs.