Autoriser le droit à l'oubli pour les jeunes de 18 à 21 ans, dès cinq ans après leur rémission et non dix ans comme c'est le cas aujourd'hui, est un impératif humain. Cela permettra à ces jeunes, qui ont été touchés par la maladie dans leur enfance, de s'assurer et de contracter des prêts bancaires, afin de réaliser leurs projets sans plus attendre.
Je l'ai souligné lors de la discussion générale, cette mesure est une promesse de campagne d'Emmanuel Macron, qui s'était engagé à ce que le droit à l'oubli puisse passer de dix à cinq ans pour tous. Cet article serait un premier pas dans ce sens. S'il ne concerne pas beaucoup de jeunes, moins de 900, il est essentiel pour leur éviter de subir une double peine à la suite de leur maladie.
Cet amendement vise à rétablir l'article 5 de la proposition de loi initiale, qui proposait que ce droit à l'oubli soit étendu à ces jeunes de 18 à 21 ans dès cinq ans après leur rémission.