Il appartient bien à l'État de définir les devoirs qui s'attachent à l'exercice de l'autorité parentale. Un enfant victime de violences peut appeler le numéro d'urgence 119 « Enfance en danger » et obtenir aide et protection. Cela ne s'apparente pas à de la délation, terme choquant compte tenu de la réalité dont nous parlons.
Je rappelle que, chaque année, un enfant meurt tous les cinq jours sous les coups de ses parents. Le droit pénal condamne déjà ces violences, destructrices non seulement du lien entre parents et enfants mais de l'enfant tout court. Tout doit être fait pour les faire cesser et provoquer enfin une prise de conscience collective. Avis défavorable.