Vous venez de le dire, madame la ministre : le code pénal condamne déjà ces violences !
Mme la rapporteure reconnaît qu'un parent, par peur ou fatigue, peut en effet lever la main sur son enfant mais lorsque c'est le cas, il sait très bien qu'il n'agit pas « bien » – même si je n'aime pas utiliser ce mot, car ce n'est pas à moi de juger du bien et du mal. Le parent le sait très bien, il en a parfaitement conscience !
Et, par pitié, arrêtez avec cette comparaison selon quoi frapper un enfant, c'est comme frapper une femme. Bon sang, les femmes ne sont pas des enfants ! Vous avez toujours à la bouche l'égalité hommes-femmes et chaque fois qu'on évoque une violence à l'encontre d'un enfant – que personne ne peut approuver, cela va de soi – vous dites que c'est comme lorsqu'un mari bat sa femme. Non, une femme n'est pas un enfant ! Je ne suis peut-être pas aussi féministe que vous mais j'insiste beaucoup sur ce point.