Votre amendement, ma chère collègue, soulève un problème important. Je reconnais que le laxisme ou la négligence constituent des formes de maltraitance à l'égard des enfants. Ceux-ci ont besoin d'un cadre – étant mère, je sais de quoi je parle – et d'une autorité parentale bienveillante mais ferme, qui les aide à se développer et à se sociabiliser.
Notre société, comme bien d'autres, éprouve des difficultés à aborder rationnellement la question de la punition ou de la sanction, d'où la confusion trop fréquente entre violence et autorité. Je pense toutefois que votre amendement est satisfait par la rédaction que je propose, puisque celle-ci reconnaît déjà dans l'absence de tout cadre éducatif une forme de violence psychologique envers l'enfant. Je vous demande donc de bien vouloir le retirer.