Je soutiens cet amendement. Il existe, par exemple à Montpellier, des consultations pour parents en détresse, démunis face à la violence qui émane parfois des enfants. Des structures appelées « Parents anonymes » regroupent ainsi des parents qui ont besoin de parler du fait qu'ils ne trouvent plus de solution, qu'ils n'arrivent plus à poser des limites à leurs enfants qui peuvent devenir violents, brutaux, insultants envers eux. Il arrive en effet, même si c'est moins courant, que ce soit des enfants que vient la violence que l'on a coutume de dénoncer de la part des parents, et que les parents soient débordés ; ce n'est pas nécessairement parce qu'ils n'ont pas réussi à définir un cadre, mais parfois si, et la situation peut être très frustrante pour les enfants eux-mêmes.