J'imagine que les propos de notre collègue Cécile Untermaier font l'unanimité. J'observe toutefois qu'en dix minutes nous avons dû examiner vingt pétitions ; cela va trop vite, je ne peux pas suivre ce rythme. Or celle portant sur les avantages fiscaux qui auraient été perçus indûment par le groupe Vivendi aurait pu faire l'objet d'un examen au fond par notre Commission. Certes, elle a été renvoyée à la commission des Finances, par qui elle sera donc examinée, mais, en termes de compétence, il me semble que nous aurions pu revendiquer la nôtre.
Le contexte politique actuel doit éclairer la façon dont nous traitons ces pétitions ; aussi me semble-t-il que nous avons été quelque peu légers aujourd'hui. Sans doute faut-il revoir la manière dont le lien s'établit entre les pétitions et les représentants du peuple que nous sommes.