En réponse à M. Alain Perea, le premier point nécessaire à la réussite de ce projet qui me vient à l'esprit est d'arriver à maintenir une présence territoriale importante. La force de nos établissements tient à leur présence partout sur les territoires et leur double compétence, technique et de police. Cela suppose d'avoir suffisamment d'agents dans les territoires. Nos deux agences sont dans la situation où elles arrivent en deçà de la masse critique en termes de nombre d'agents par territoire. Il faut que nous arrivions à maintenir suffisamment d'agents dans les territoires.
Ensuite, il faut trouver le bon équilibre entre la police et la mobilisation. Il faut expliquer et convaincre, mais aussi vérifier que ce que nous avons décidé est bien mis en oeuvre.
Troisième élément, le futur établissement doit maintenir un lien fort et étroit avec tous les acteurs des territoires. Cela signifie évidemment le monde de la chasse, car nous ne pourrons pas gérer notre biodiversité et la chasse sans un lien étroit avec les chasseurs, mais évidemment aussi les autres acteurs tels que les élus ou les associations de protection de l'environnement.
Autre point : le lien entre le « faire » et le « faire faire ». Nous devons garder des compétences techniques importantes en interne si nous voulons aider et démultiplier le travail avec les autres. Notre modèle ne peut pas reposer uniquement sur le « faire faire », nous ne pouvons pas nous contenter de dire aux autres ce qu'ils doivent faire tandis que nous ne ferions rien. Il y a un équilibre à préserver.