Je partage les propos qui viennent d'être tenus. Une autre condition importante pour la réussite du nouvel établissement est de parvenir à changer l'image de la biodiversité dans nos sociétés. Il faut s'élever à la hauteur de l'enjeu climatique, mais aussi rappeler que ce n'est pas seulement une histoire de petites fleurs et de petits oiseaux : ce sont les sociétés humaines qui sont en jeu, car les humains sont en totale interdépendance avec la biodiversité et la résilience de nos territoires. Le nouvel établissement ne doit pas seulement être une structure d'appui technique aux politiques publiques : il doit être « l'ADEME de la biodiversité », qui contribue à sensibiliser la société au sujet. Cela a des implications sur le positionnement de l'établissement : il s'agit de ne pas être simplement « techno », et d'aller nos concitoyens. Vous savez mieux que personne, en tant que politiques, que pour avancer nous avons besoin de l'opinion publique.