Le conseil d'administration de l'AFB compte quarante-trois personnes. Ce sont, pour près de la moitié, des représentants de l'État, et on arrive à la moitié avec les personnalités qualifiées. Pour l'autre moitié, nous fonctionnons avec un système de collèges, équilibré entre les acteurs économiques – il y a le Mouvement des entreprises de France (MEDEF), l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture (APCA), la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) –, les ONG et les collectivités territoriales. Il y a une présidente de comité de bassin, et je pense qu'il est effectivement légitime, au vu de notre budget, que les agences de l'eau et les comités de bassin soient présents. C'est un modèle « Grenelle », équilibré. Précisons que parmi les parties prenantes, notamment les ONG, certaines qui siègent au conseil d'administration de l'office sont aussi membres du conseil d'administration de l'AFB. Les deux conseils ne s'additionnent donc pas, mais se recoupent.
Pour moi, l'enjeu de la gouvernance du nouvel établissement est certes le conseil d'administration, mais pas seulement lui. Il y a toujours beaucoup de gens qui ont envie de siéger dans un conseil d'administration, mais si nous voulons un établissement qui travaille avec l'ensemble des acteurs, il faut un dialogue avec les parties prenantes. Il y a donc des choses à imaginer en termes de fonctionnement et de gouvernance.