La façon dont j'ai exposé le budget de l'AFB, en expliquant que sur les 100 millions d'euros de crédits d'intervention, il restait 30 millions pour « tout le reste », laisse apparaître les limites de l'exercice. Il faut se rappeler que l'AFB n'est pas seulement le résultat de la fusion de quatre établissements, mais qu'on lui a confié des missions supplémentaires.
Une autre clé du succès du nouvel établissement sera notre capacité collective à identifier les leviers d'amélioration de la biodiversité. Si l'on considère que la biodiversité est aussi importante que le climat, il faudra bien engager cette réflexion. Il ne s'agit pas seulement de dire qu'il faut un budget plus important, qu'il faut trouver des financements pour la « transition biodiversité », mais de faire le lien entre la biodiversité et l'économie. Cela fait partie des sujets fondamentaux sur lesquels nous devons avancer.