J'associe à cette question notre collègue M. Emmanuel Maquet, qui a dû nous quitter.
La création d'une agence commune de la biodiversité et de la chasse semble être un signal fort pour les chasseurs, ainsi pleinement reconnus comme des acteurs importants de la biodiversité. Cela dit, les deux structures connaissent des situations budgétaires compliquées. L'AFB – l'étude d'impact du projet de loi insiste sur ce point – dispose de moyens limités ne lui permettant pas de mobiliser des effectifs proportionnés à ses missions, tandis que l'ONCFS doit faire face à la baisse des redevances cynégétiques.
Ma question est donc double : messieurs les directeurs généraux, partagez-vous cette vision de la réforme comme une reconnaissance des chasseurs en tant qu'acteurs de la biodiversité ? Et êtes-vous optimistes quant à la capacité de la nouvelle agence, plus grosse donc plus forte, à peser davantage dans les négociations budgétaires futures avec ses partenaires ?