Je suis entièrement d'accord, et je pense qu'il y a une conséquence à en tirer à propos du texte de loi. Sans entrer dans le débat sur le nombre de membres du conseil d'administration, il est essentiel que la répartition et les équilibres se fassent sur le modèle de collèges dans lesquels personne n'ait la majorité à soi seul. Je reste convaincu, depuis le Grenelle de l'environnement, que lorsque personne ne peut décider tout seul dans une instance, cela oblige ses membres à discuter, et qu'ils finissent toujours par trouver une solution. C'est une traduction concrète des propos de M. Olivier Thibault…
Autre élément : il faut toujours garder la finalité en tête, comme l'a dit en début de séance M. Alain Perea. Nous avons besoin de cette agence car la biodiversité est indispensable aux sociétés humaines et il faut créer l'outil qui permette de la protéger. Le projet de loi doit fixer le cadre, les grands principes, sans pour autant céder à tous ceux – et ils seront nombreux, de tous les côtés – qui proposeront des amendements verrouillant les choses et rendant le futur établissement ingouvernable, ou en tout cas lourd à gouverner.