Le problème de l'organisation de nos travaux est effectivement préoccupant, surtout pour ceux d'entre nous qui sont rapporteurs pour la commission des affaires sociales d'une partie de la mission d'information visant à l'évaluation de la loi Macron – à savoir Fadila Khattabi et moi-même –, pour laquelle une conférence de presse est prévue ce matin à onze heures, tandis que la restitution de nos travaux est censée se faire cette après-midi, en même temps que l'examen du PLFSS en séance publique – et alors même que la commission des affaires sociales devra peut-être poursuivre l'examen des trois propositions de loi que nous nous apprêtons à commencer.
Je trouve cette situation profondément regrettable car, dans ces conditions, nous risquons de ne pouvoir prendre part à l'examen en séance publique d'importants articles du PLFSS – je pense notamment à l'article 44 portant sur la politique familiale –, sur lesquels nous sommes également très investis. J'ajoute que Mme la ministre des solidarités et de la santé, qui assistera cette après-midi au congrès de la Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés non lucratifs (FEHAP), ne pourra donc vraisemblablement pas être présente non plus dans l'hémicycle, ce qui me paraît anormal compte tenu de l'importance des articles qui vont être examinés.