Ce deuxième PLFSS de la législature est donc profondément porteur de progrès sanitaire et social pour nos concitoyens. Il a fait le choix de favoriser le travail en supprimant les cotisations salariales sur les heures supplémentaires et de soutenir l'emploi en augmentant les allégements généraux de cotisations. Il a également fait le choix d'une revalorisation différenciée des prestations se traduisant par une hausse exceptionnelle du minimum vieillesse et de l'allocation aux adultes handicapés – AAH.
Cependant, il n'a pas fait le choix, qui nous était opposé, d'une augmentation massive de la taxe sur les contrats d'assurance complémentaire qui aurait pesé pour 1,5 milliard d'euros sur nos concitoyens et entraîné un recul de l'accès aux soins, pas plus qu'il n'a fait le choix, contraire à nos engagements, de relever brutalement l'âge minimal légal de départ à la retraite.
Avant de conclure, permettez-moi de remercier l'ensemble des députés et plus spécialement la présidente de la commission des affaires sociales, Brigitte Bourguignon, et le rapporteur général, Olivier Véran, pour nos échanges très intenses et très fructueux qui ont contribué à améliorer le projet du Gouvernement et à ouvrir de futurs chantiers d'action.
J'associe également à mes remerciements les sénatrices et les sénateurs, qui ont contribué à la rédaction définitive de nombre des dispositions de ce projet de loi.
Par les réformes qu'il a engagées dans les domaines de la santé, de la retraite et de la perte d'autonomie, le Gouvernement construit et continuera de construire, avec le Parlement, l'État providence du XXIe siècle. Ce texte affermit le socle sur lequel ces projets peuvent être bâtis, notamment grâce au désendettement de la sécurité sociale. C'est pourquoi je vous invite à le soutenir résolument par votre vote.