Pour nous, oui, c'est le peuple qui, en toutes circonstances, doit avoir le dernier mot. Personne ne peut gouverner contre sa volonté. Oui, c'est le peuple, et l'article 14 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen précise que tous les citoyens ont le droit de déterminer la quotité et l'assiette de la contribution publique. Aujourd'hui, ce peuple souhaite le rétablissement de l'ISF, l'abrogation du CICE, l'annulation des hausses de taxes sur le carburant et plus de justice fiscale. Allez-vous l'écouter, ou allez-vous verrouiller et empêcher toute discussion ?
Le même article 14 précise que les citoyens ont aussi le droit de « suivre l'emploi » qui est fait de ces contributions. C'est tout le débat, quand beaucoup de nos concitoyens ont vu que ce que vous appelez « taxe pour la transition écologique » ne sert quasiment à rien pour la transition écologique.