Je m'interroge, comme notre collègue, sur les raisons pour lesquelles Mme la ministre n'est pas auditionnée, alors qu'elle a donné des instructions de fermeté très claires au parquet – l'indépendance de la justice a un peu disparu, pendant un laps de temps très court, mais ce n'est pas nouveau. Vous nous dites que nous allons nous arrêter à vingt heures, pour tenir une audition, avant de revenir ici. Dans l'hypothèse où l'audition se prolongerait, ce qui est une éventualité, la séance reprendrait-elle en parallèle à vingt et une heures trente ? On n'en sait rien ! D'autre part, quand allons-nous dîner ? Vous me direz que nous pouvons sauter un repas, que nous ne sommes pas à ça près : d'accord. Mais le minimum syndical est de savoir comment ça va se passer. Est-ce trop demander ? Il faut mettre un gilet jaune pour se faire entendre ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Que vous organisiez l'audition ce soir, très bien, mais prévoyez au moins une pause d'une demi-heure, trois quarts d'heure entre la fin de l'audition et la reprise de nos travaux !