L'article confie au fonds de garantie des pouvoirs identiques à ceux de la juridiction. Cela n'est pas justifié par l'objectif à atteindre, à savoir l'obtention de renseignements sur la créance des organismes sociaux ou tiers payeurs. Ces prérogatives rompent l'égalité avec les victimes d'autres faits générateurs de dommages corporels et aboutissent à traiter les victimes d'attentats comme des suspects. Il serait exorbitant de donner autant de pouvoirs d'investigation à ce fonds, qui est le débiteur de l'indemnisation.