Mon général, c'est moi qui vous ai interpellé tout à l'heure quand vous avez dit qu'il ne fallait pas comparer les coûts. Il me semble en effet que les sapeurs-pompiers de Paris ne sont pas suffisamment rémunérés, compte tenu de leurs qualités, des services qu'ils rendent et de leur disponibilité. En outre, comme vous l'avez dit, 70 % des sapeurs-pompiers viennent de province et la plupart d'entre eux font des allers-retours entre leur lieu de travail et leur famille. Je vous prie de m'excuser de vous avoir interrompu et ne vous demande pas de me répondre : c'est mon sentiment, pour avoir discuté avec beaucoup de pompiers. Les Parisiens ont la chance que beaucoup de jeunes provinciaux viennent leur porter secours. Je veux donc féliciter la brigade des sapeurs-pompiers.
Lors de la dernière législature, j'ai interrogé votre prédécesseur sur la reconversion des personnels et il m'a donné des réponses classiques. Je voudrais aller plus loin. Lorsqu'un sapeur-pompier sert la Nation à Paris pendant cinq à dix ans, ne pourrait-il pas être mis directement sur la liste d'aptitude pour être pompier professionnel plutôt que de devoir faire, comme aujourd'hui, pour y parvenir, un parcours du combattant ?