Je souhaite d'abord vous remercier, Mon général, pour votre accueil la semaine dernière : dans le cadre de l'École de guerre, j'ai eu l'occasion de passer 12 heures, la nuit, au sein de la BSPP, au centre de secours de Nanterre. Je dois dire que j'ai beaucoup appris à cette occasion, non seulement sur la BSPP, qui est la plus grande brigade de l'armée de terre, mais également d'un point de vue sociologique : le centre de secours que j'ai visité intervient aussi bien à La Défense que dans des zones moins favorisées – vous parliez à cet égard du rôle de capteur de la BSPP. Il est vrai qu'en intervenant de nuit au fin fond du quartier Pablo-Picasso, on se fait une idée un peu plus fine de la diversité des quartiers.
On a beaucoup parlé de la fidélisation et de l'attractivité de la fonction de sapeur-pompier. Ma question sera donc toute simple. Je me suis rendu compte, en discutant avec des sapeurs-pompiers, que le coût résiduel du billet de train était parfois important, puisque certains font plusieurs allers-retours dans la semaine. Cela peut représenter une charge de plusieurs centaines d'euros par mois, malgré la réduction de 75 %. Étant donné, par ailleurs, qu'il peut être utile d'avoir des sapeurs-pompiers de la BSPP dans des trains, lieux où, par nature, il est compliqué d'acheminer des secours, je me demandais si vous aviez étudié la possibilité de prendre en charge les billets de train au-delà de 75 %. Ce serait une mesure forte pour augmenter l'attractivité de la fonction.