Sous-amendez donc, cher collègue… Les Français comprennent très bien ce que je veux dire ; le billet d'avion acheté chez British Airways ou l'approvisionnement des entreprises, tout cela, ce sont vos préoccupations. Mais quand Gaz de France existait encore, tout le monde savait qu'il était possible de se rendre dans un bureau de l'entreprise non loin de son domicile pour résoudre telle ou telle difficulté. Les bureaux ont été fermés pour être remplacés par des centres d'appel, mais ils étaient encore à proximité et il était toujours possible de rencontrer des conseillers. Ensuite, les centres d'appel ont été regroupés par grandes régions, puis ils ont été sous-traités, notamment à une entreprise ayant un centre d'appel à Lyon. Aujourd'hui, Engie a des centres d'appel au Portugal, au Maroc, au Cameroun ou au Sénégal. Je n'ai rien contre ces pays, mais je déplore que les conseillers se retrouvent désormais à des milliers de kilomètres de l'usager. Et cela, c'est quelque chose que les gens sentent : cette cassure de la proximité n'est pas sans lien avec la crise que nous traversons.
La disposition que je propose pourrait, si elle était adoptée, forcer les sociétés comme Engie qui fournissent du gaz et de l'électricité à maintenir leurs centres d'appel en France.