Monsieur le ministre, comme vous le savez, en France, 6 % des enfants d'une classe d'âge souffrent de troubles de développement spécifiques des apprentissages – dyslexie, dyspraxie, dysphasie. Le dépistage est du ressort du médecin scolaire, en collaboration avec le psychologue, l'équipe éducative et les parents. Or la pénurie de médecins de l'éducation nationale est criante. On parle d'une baisse de 20 % des effectifs entre 2008 et 2016. Cette situation est particulièrement marquée dans certains territoires, notamment ruraux. Dans le Loiret, par exemple, les postes de médecins scolaires sont tous vacants. Dans ce contexte, que comptez-vous ou que pouvez-vous faire pour accompagner les familles et les équipes enseignantes dans le diagnostic et le suivi de ces enfants à besoins éducatifs spécifiques ?