Le ministre de l'éducation que vous êtes rend fierté et espoir aux défenseurs de l'éducation nationale et de l'école publique que nous sommes, et je vous en remercie. C'est le député qui siège à la place de Jean Zay, votre illustre prédécesseur, qui vous le dit !
Je vous sais gré de mettre en oeuvre le projet présidentiel ; je vous sais gré en particulier de mettre en oeuvre le dédoublement des classes en REP et REP+ ; je vous sais gré aussi de redonner sa place et son sens à l'enseignement du grec et du latin. C'est l'étude du grec qui a baigné ma jeunesse, non seulement de la lumière du Péloponnèse, mais aussi des lumières de notre civilisation naissante. Et c'est l'enseignement d'un professeur, Mme Vincent, à qui je veux rendre hommage, qui a fait de moi l'homme que j'espère être devenu, kalos kai agathos comme l'on disait à Athènes.
Vous êtes le ministre de l'éducation nationale mais aussi celui de la jeunesse. Vous avez donc en main cette admirable politique publique qu'est le service civique. Comptez-vous le promouvoir de façon générale ? Entendez-vous également le développer pour mettre en oeuvre ce qui me paraît être un des axes fondamentaux de votre politique et un dispositif essentiel pour les élèves des milieux modestes, comme je l'ai été moi-même, je veux parler du dispositif « Devoirs faits » ?