Le 17 novembre dernier, près de 300 000 Français manifestaient en France pour crier leur colère. Depuis, ils sont restés nombreux à des ronds-points, des péages autoroutiers, près de zones commerciales et dans les rues à exprimer leur colère. Cette colère s'est exprimée sous une forme inédite et ce débat est l'occasion pour la représentation nationale de la regarder en face, de l'interroger, de la comprendre et surtout d'y répondre. Je souhaite que personne ne l'attise, mais chacun prendra ses responsabilités. L'essentiel, c'est que la représentation nationale et la démocratie reprennent leurs droits. Car la démocratie représentative, n'en doutons pas, est elle aussi, dans une certaine mesure, contestée par cette colère et il nous appartient, je crois, en dépit de nos désaccords, de la défendre et de la respecter.
Je l'ai dit hier : cette colère vient de loin. Souvent, elle s'est transmise de génération en génération depuis les deux chocs pétroliers. Longtemps, elle est restée muette, réprimée par pudeur ou par fierté ; longtemps, elle s'est bornée à se manifester politiquement par l'abstention ou par des coups de semonce. Aujourd'hui, elle éclate. Cette colère est celle de la France qui travaille et qui se désespère de ne pouvoir subvenir à des besoins aussi essentiels que se loger, se nourrir, se déplacer, se chauffer, se vêtir, …
Le 07/12/2018 à 06:54, Muller 08 a dit :
300 000 Français manifestaient en France pour crier leur colère.Car le gouvernement n'entend le râle des Français qui Crèvent et se suicident.
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