Durant ces derniers jours, j'ai beaucoup consulté : des partenaires sociaux, des organisations non gouvernementales, des élus locaux et leurs associations, des parlementaires – que je veux remercier de leurs contributions – , les responsables de tous les partis et groupes politiques représentés au Parlement. Je salue ceux qui, sur ces bancs, ont recherché la voie de l'apaisement. De ces consultations, j'ai tiré une conviction : si l'État doit rester fort et ferme, il est d'abord garant de la paix publique. Fixer le cap et le tenir est une nécessité pour gouverner la France, mais comme j'ai eu l'occasion de le dire hier, aucune taxe ne mérite de mettre en danger l'unité de la nation.