L'heure est donc venue d'ouvrir ce débat. Un débat qui doit être de qualité et dont j'assume qu'il sera foisonnant : national et local, institutionnel et informel. Un débat qui doit aussi avoir lieu au plus près des Français, dans tous les territoires. Chaque personne qui veut y participer doit pouvoir le faire, avec la certitude d'être entendue. Et puisqu'il est difficile – je l'ai vu – de dégager des représentants de ce mouvement, réfléchissons à des formules innovantes qui ne résumeront pas l'organisation des discussions, mais qui permettront à chacun d'y prendre part et à tous d'être certains que personne n'en est exclu.
Dans le climat de défiance où nous sommes collectivement, il est important de garantir la sincérité de ce dialogue avec les Français. C'est pourquoi l'organisation du débat sera confiée à l'actuelle présidente de la commission nationale du débat public. Et je proposerai qu'un comité des garants réunisse des personnalités d'horizon divers…