Monsieur Lagarde, je crois avoir été assez longue dans mes explications, et ne pas m'être bornée à vous renvoyer aux groupes de travail mis en place par le président de l'Assemblée nationale.
Sur le fond, vous omettez une chose très importante : si l'on attribue un poste de vice-président à chaque groupe présent dans cette assemblée, nous serons mécaniquement obligés, si nous souhaitons que le groupe majoritaire conserve la majorité du Bureau, d'augmenter également le nombre de secrétaires et de questeurs. Si vous voulez aboutir à un Bureau de cinquante personnes, complètement paralysé, c'est votre choix, mais cela pose tout de même un problème évident. Cette Commission n'est pas le lieu approprié pour trancher : il ne faut pas vider les groupes de travail de leur substance, il s'agit de réflexions importantes qui méritent mieux qu'un débat rapide. Ces mesures ont des répercussions en chaîne, un poste par groupe d'opposition impose de s'interroger sur le rôle de l'opposition – quelle opposition, quelle place dans les instances de l'Assemblée ? – et je ne pense pas que toutes ces questions soient traitées dans votre amendement.