Ce qui se joue au coeur des prochaines heures, c'est la capacité de M. Macron à endosser le rôle d'arbitre que lui confère la Constitution. C'est à lui et lui seul qu'incombe la responsabilité de la crise. C'est donc lui et lui seul qui doit proposer une sortie de crise. Il est dos au mur face à un peuple profondément en colère. Sa responsabilité est historique pour le fonctionnement démocratique, pour la cohésion sociale et républicaine.