Depuis trois semaines, les Françaises et les Français expriment leur colère. Cette colère, nous la comprenons et nous la partageons.
Depuis dix-huit mois, nous vous alertons sur l'injustice de votre politique, toujours en mettant sur la table des propositions que vous les balayez systématiquement d'un revers de main. Vous avez laissé germer les graines de la colère et, aujourd'hui, les gilets jaunes sont rejoints par les agriculteurs, les lycéens, les étudiants, les ambulanciers, les transporteurs, les infirmiers, les retraités, et tous les Français qui n'en peuvent plus des injustices que vous ne combattez pas ou que vous avez aggravées.