C'est un vrai sujet, qui dépasse d'ailleurs la garde des enfants et touche à la conciliation des temps de vie. Députés, collaborateurs parlementaires, fonctionnaires de l'Assemblée, nous avons un mode de travail hors norme, aberrant, et ce n'est pas acceptable. J'ai discuté avec un responsable des ressources humaines d'une grande entreprise qui m'a dit que, s'il était RH chez nous, soit il présenterait sa démission soit il demanderait que tout soit revu. Il faut tout revoir. Ce n'est pas aujourd'hui que nous le ferons mais dans le cadre des groupes de travail, où la question du temps parlementaire doit être primordiale. Nous ne pouvons pas continuer avec les séances de nuit jusqu'à trois ou quatre heures du matin. Ce n'est pas possible, non que nous soyons fainéants mais tout simplement parce qu'il y a des temps de travail, des périodes dans lesquelles nous sommes bien plus productifs, et qu'il faut pouvoir concilier vie personnelle et familiale et travail. Les députés ne sont pas des salariés mais il y a dans cette maison des gens qui le sont. C'est aussi un enjeu d'efficacité. C'est un sujet que nous ne réglerons pas forcément par de l'argent mais par une refonte de nos temps de travail.
S'agissant de cette allocation pour les enfants de moins de trois ans, pourquoi cette limite ? Des enfants de quatre, cinq, six ans ou au-delà jusqu'à leur autonomie, posent le même genre de difficultés.