Je suis surpris, madame la rapporteure. On a entendu parler, fort légitimement, de transparence et vous êtes en train de nous dire que la demande d'information, donc de transparence, sur les décisions des trois questeurs, représentant deux groupes, doit être rejetée. Les bras m'en tombent. Ma demande ne coûte rien.
Toutes les décisions ne sont pas soumises au Bureau ni ne figurent au rapport. Il y a même une commission d'apurement des comptes de l'Assemblée nationale, mais c'est un travail purement comptable. Un député ne peut-il pas demander la justification d'une dépense publique ? On a expliqué tout l'été que les dépenses publiques devaient être justifiées, et elles le sont, même celles, depuis les travaux de M. Dosière, du Président de la République, et les trois questeurs de l'Assemblée n'auraient pas à se justifier vis-à-vis de leurs collègues ? Les travaux en cours dans l'Assemblée, les véhicules que l'on décide d'acheter, la façon dont on les revend, la répartition des meubles, tout cela se décide dans la plus parfaite opacité. Je demande de la transparence et je pensais que vous partageriez ce souci.