Il faut engager de toute urgence la rénovation des « passoires thermiques », au rythme de 500 000 logements par an et renforcer le crédit d'impôt pour la transition écologique.
Nous vous avons fait de nombreuses propositions, comme la taxation du kérosène des avions ou le fioul des porte-conteneurs. Nous vous avons proposé d'imposer de manière exceptionnelle les bénéfices des multinationales, notamment ceux des compagnies pétrolières.
Monsieur le Premier ministre, depuis un an et demi, nous n'avons eu de cesse, avec d'autres, de vous alerter sur l'injustice flagrante de votre politique, la brutalité de certaines mesures, comme la suppression de l'ISF et la hausse de la CSG.
Les richesses de ce pays appartiennent à tous les Français, pas à une minorité de privilégiés.
Enfin, la crise est aussi d'ordre institutionnel. Elle révèle les maux profonds d'un régime à bout de souffle, quasi monarchique. Cette dérive hyper-présidentialiste nourrit la défiance citoyenne à l'égard d'un pouvoir marqué par un double déficit d'efficacité et de représentativité. Le Président de la République n'entend pas le peuple, parce qu'il est déconnecté du peuple !