Alors que l'on aurait dû, face à la gravité de ces crises, promouvoir un idéal de développement enfin rationnel et humain, on a continué de se voiler la face et de panser les plaies d'un malade à l'agonie. Recentralisation rampante, perte de l'autonomie fiscale de nos collectivités locales, décisions à l'encontre du souhait de nos élus, de l'expérience de professionnels aguerris, réformes sans concertation, arbitrages à l'emporte-pièce, cortège de promesses non tenues... C'est la triste litanie de la gouvernance de ces dix dernières années. Et l'on en a rajouté en marginalisant les corps intermédiaires, en donnant le sentiment de faire la leçon en permanence à coup de petites phrases désobligeantes et de mises en scène théâtrales.
Quelle idée grotesque que d'avoir, un jour, comparé notre Président à Jupiter ! Quelle folie que d'avoir expliqué à nos nouveaux parlementaires que leur rôle était de siéger ici en permanence, dans ce bunker qu'est devenue l'Assemblée nationale, …