J'ai vu des citoyens : des retraités modestes, déjà affaiblis par la hausse de la CSG, des fonctionnaires, des artisans, des salariés ; ils m'ont exposé calmement leurs difficultés et les conséquences de vos décisions sur leur pouvoir d'achat, sur leur reste à vivre. Ils n'ont rien à voir avec les casseurs dont les agissements honteux ont sidéré les Français et révolté tous ceux qui aiment leur pays et veulent sa réussite.
J'en viens à la fiscalité écologique, qui est l'objet de ce débat. Elle emporte de grands désordres économiques. De très nombreux commerçants, de très nombreux acteurs de l'agro-alimentaire, de l'industrie touristique, du transport et du bâtiment et des travaux publics crient au secours, tant la hausse des taxes, et le climat de révolte qui en résulte, affectent leur activité. C'est à chaque fois l'emploi, donc le pouvoir d'achat des Français, qui est touché. Ils vous supplient d'y mettre bon ordre : vous avez le devoir de prendre les bonnes mesures pour ramener le calme dont notre économie a le plus grand besoin. Et pour cela, le moratoire n'est pas la bonne solution.