Nous débattons cet après-midi, depuis quinze heures, de la fiscalité écologique et de ses conséquences sur le pouvoir d'achat. Pour être honnête, j'ai bien peur que cet échange n'arrive trop tard, malgré la suspension temporaire de la hausse de la fiscalité sur le carburant et les autres mesures annoncées. Alors que le groupe Socialistes et apparentés avait proposé dès le début un moratoire sur les hausses des taxes, cela n'avait trouvé aucun écho dans les rangs du Gouvernement qui, sourd aux mises en gardes des parlementaires de l'opposition, a préféré les accuser d'être opposés à l'écologie.
Nul sur ces bancs ne remet en cause l'urgence d'une transition écologique, énergétique et sociale.