L'absence d'un encadrement clairement défini dans l'attribution des présidences de groupes d'amitié est particulièrement surprenante. À ce titre, je m'étonne que tous les groupes dont nous avons la possibilité de devenir membre n'aient tous été dotés d'un président à leur tête… À l'échelle diplomatique, ces groupes sont la marque du regard respectueux que pose la France sur ses voisins à l'international et, lorsqu'il est nécessaire, du soutien que notre assemblée octroie à des pays en proie à des périls spontanés.
Forte de la mission diplomatique qui lui est ainsi accordée, notre assemblée ne peut réduire l'attribution de la présidence de ces groupes à la seule aune de la tâche administrative – en l'occurrence, d'une décision du bureau de l'assemblée dont les modalités manquent de transparence.
Mon amendement propose de faire la lumière sur les modalités d'attribution des groupes d'amitié. Il dispose aussi que les non-inscrits puissent bénéficier de la présidence de l'un de ceux-ci. Au même titre qu'il est légitime que les non-inscrits bénéficient d'un temps de parole dans l'hémicycle, il serait plus que légitime que puisse leur être confiée une telle mission.