Nous, élus de la nation, devons être garants que cette concertation sera un succès – non pour le Gouvernement ou pour la majorité, mais pour la nation tout entière, composée de ses quelque 67 millions de citoyens.
Je souhaite que le Gouvernement s'engage à faire vivre et réussir ce moment essentiel de notre démocratie. Il faut entendre la colère, les propositions, les idées, les besoins et les revendications, et les prendre en compte ; apprendre que tout ne peut pas se décider depuis Paris et faire confiance à nos territoires, à leurs savoir-faire, leurs traditions, leurs habitudes ; faire différemment à La-Chapelle-en-Vercors et à Alès, Paris ou Pointe-à-Pitre.
Monsieur le Premier ministre, en créant ces nouvelles conditions du dialogue et de la participation des Français aux décisions qui les concernent au quotidien et en assurant leur réussite, vous êtes le garant, et nous à vos côtés, de cette démocratie. Soyons clairs : il est de notre devoir de ne jamais laisser penser – ici, dans la rue ou sur les réseaux sociaux – que l'anarchie, un régime militaire ou tout autre régime anti-démocratique pourrait améliorer la situation de notre pays.