Apaisement, débat, calme, détermination : tel est le sens de ce que j'ai voulu évoquer devant la représentation nationale, le sens des mesures que j'ai annoncées dès hier.
Apaisement, avec la mesure de suspension des taxes. Aux gilets jaunes, à tous les Français, à vous, mesdames et messieurs les députés, je dis que le Gouvernement est prêt au dialogue, avec le soutien de la majorité. Le Gouvernement le démontre puisque la hausse de cette taxe est désormais abandonnée dans le projet de loi de finances pour 2019 : elle n'y figurera pas, et toute solution devra résulter du débat.
Ce débat porte sur les sujets que j'ai évoqués, les modalités et les solutions pratiques que nous devons définir pour répondre aux besoins précis exprimés par les Français. À l'occasion du débat de cet après-midi, un certain nombre d'entre vous ont évoqué ces questions, comme Mme Genevard, M. Viala, d'autres encore, en se référant à des problèmes concrets. Ce sont ces derniers que nous devons résoudre et il me semble que cela sera possible par le dialogue, le débat, la définition de solutions locales, en partant en effet du principe que celles qui doivent prévaloir en Aveyron ne sont pas celles qui prévaudront en Seine-Maritime, que la situation de La Réunion n'est pas celle du Pas-de-Calais.
C'est ce travail de terrain, c'est cette expression précise des besoins qui permettront à tous les acteurs du débat public, à tous ceux qui voudront y participer, de définir des solutions précises.