Sommes-nous des variables d'ajustement que l'on place et déplace au gré des besoins de l'agenda ? Vraisemblablement, pour vous, c'est le cas. C'est intolérable. La semaine dernière, j'ai dénoncé l'esprit colonial qui habite encore le pouvoir français : voilà une nouvelle preuve de ce mépris.
Monsieur le président, les peuples d'outre-mer vous regardent aujourd'hui. Nous voulons une explication : pourquoi avoir supprimé de l'ordre du jour une proposition de loi concernant l'outre-mer alors que les textes qui abordent nos problèmes spécifiques sont si rares dans cet hémicycle ?