Il me semble, monsieur le président, que nous ne pourrons pas aller beaucoup plus loin dans nos travaux si ce que je viens d'évoquer n'est pas éclairci. D'autre part, je respecte scrupuleusement mon temps de parole.
Peut-être – autre hypothèse – le Premier ministre a-t-il été incapable de comprendre ce qui s'est dit ce matin même lors du Conseil des ministres ? La crise que nous traversons, il est vrai, a bien montré qu'il ne comprenait guère le français, dans lequel s'expriment nos compatriotes : visiblement, il parle surtout le « technocrate ».
Ce que nous réclamons, en tout cas, c'est que le ministre chargé des relations avec le Parlement vienne éclaircir cet épisode pour nous donner l'avis réel de l'exécutif sur cette hausse des taxes, dès lors que nos compatriotes ne peuvent plus avoir confiance en vous. Cette hausse sera-t-elle annulée ou, comme l'indiquait le Premier ministre, réintroduite dans le projet de loi de finances rectificative ? Nous exigeons de le savoir, et tout de suite.