J'approuve ce qui vient d'être dit.
De plus, l'abrogation d'un texte qui vient d'être voté crée de l'insécurité juridique pour les élus locaux. Ceux-ci n'arrivent plus à avancer, puisque de toute façon il y aura une alternance, des protestations, la loi sera revue… C'est dommage. Il faut que des lois soient votées, et qu'elles soient évaluées par la suite. Sans juger le travail qui a été réalisé avant cette législature, il faudrait peut-être que les lois soient moins politiciennes et plus proches des réalités.
Sur mon territoire, cette loi a suscité des questions, voire des réticences. Mais les élus de nos seize communes – dont une ville-centre de 13 000 habitants et de très petites communes – sont arrivés à un consensus, même si ce travail n'est pas tout à fait achevé ; et la mutualisation permettra sans doute, avec le temps, de refaire des réseaux, ce qui n'aurait pas été possible autrement.