Comme toujours, sur le papier, l'idée de réorganiser peut sembler bonne, mais la volonté qui se cache derrière cette réforme est d'utiliser moins de personnels pour accomplir autant de travail, si ce n'est davantage. C'est cela, la réalité.
Les problèmes de concertation avec le barreau n'ont rien à voir. Qu'est-ce que c'est que cette histoire ! Le barreau a bon dos ! Ceux qui regardent nos débats doivent s'en étrangler, et moi le premier, car ce sont le président du tribunal et le procureur général de Lille, ainsi que le directeur des greffes, qui m'ont eux-mêmes alerté de la difficulté de mettre en oeuvre cette réforme sur laquelle l'administration centrale et le ministère de la justice ne leur avaient donné que peu de visibilité. Le barreau n'est pas en cause. Je veux bien que l'on se défausse sur les uns et les autres, mais, à un moment ou un autre, il faut prendre ses responsabilités, madame la ministre.