Monsieur le ministre, merci pour l'exhaustivité de vos réponses à de nombreuses questions. Elles auront permis à de nombreux députés de nos deux commissions de s'exprimer et d'obtenir les précisions qu'ils attendaient. La commission des affaires économiques recevra Henri Poupart-Lafarge le 11 octobre, et les membres des autres commissions sont les bienvenus.
Je terminerai en partageant avec vous une expérience que j'ai connue dans mes fonctions précédentes. Il y a huit mois, Suez environnement, une très belle entreprise française, a acheté une filiale de General Electric – GE Water – avec l'aide d'un investisseur public canadien, la Caisse de dépôt et placement du Québec, qui a amené plus de 1 milliard de dollars en capital, pour créer un champion mondial de l'eau. Deux choses me frappent dans cette histoire qui me rappelle quelques bons souvenirs : premièrement, je ne suis pas sûr que l'on en ait parlé autant en France, alors qu'en l'occurrence, la France a créé un champion mondial ; deuxièmement, quand il s'est agi d'aller chercher du capital de long terme, c'est au Québec que nous sommes allés parce que malheureusement, le capital de long terme manque cruellement en France.
Je suis donc content d'entendre un ministre nous dire qu'avec toutes les mesures que nous avons prises, nous allons favoriser l'émergence de capital de long terme en France pour enfin participer à l'émergence de champions mondiaux.