Nous sommes réunis pour produire un projet de loi d'habilitation de qualité. Faire de la politique ne veut pas nécessairement dire être de mauvaise foi. Tout le monde connaît l'engagement de ce gouvernement à défendre une politique migratoire tout à la fois humaine et efficace. Une loi a été votée il y a quelques mois, qui cadre notre politique en matière de gestion des flux migratoires, et nous sommes également profondément engagés dans la gestion de ces flux à l'échelle européenne.
Pour ce qui concerne la pêche, non seulement nous avons sensibilisé nos partenaires à la nécessité de signer un accord de pêche, mais cela a été inscrit et dans la déclaration politique adoptée conjointement avec le gouvernement britannique, et dans la déclaration interprétative qui a conclu le sommet du 25 novembre. La question de la pêche fait clairement partie des priorités assignées aux négociations sur la relation future entre nos pays.
Cela étant, je considère, comme M. Marilossian, qu'une liste serait par nature limitative et qu'elle nous conduirait à exclure nombre de domaines, cultures, éducatifs, linguistiques et autres.
Soyez néanmoins assurés que les questions migratoires demeurent au premier rang de nos préoccupations et, puisque j'ai entendu certains membres du groupe Les Républicains appeler à la renégociation des accords du Touquet qui nous placeraient dans une situation inconfortable vis-à-vis des Britanniques, je voudrais rappeler que ces accords ont été signés par le président Jacques Chirac…