Cet amendement est une manière d'alerter : y aura-t-il suffisamment de douaniers, mais aussi de vétérinaires pour assurer les contrôles ? Lorsque le ministre de l'agriculture, auditionné par la commission spéciale, se trouve dans l'incapacité de dire combien de vétérinaires il faudra recruter, on peut s'interroger sur l'état de préparation de la France à quelques mois du Brexit. Il est indispensable d'adapter le nombre de douaniers, ne serait-ce que pour maintenir le niveau de contrôle actuel. Il s'agit d'assurer que les moyens prévus correspondent bien aux objectifs – ce n'est pas le cas dans le projet de loi de finances.