La loi de 2016, et Mme Barbara Pompili pourrait facilement en témoigner, aura permis de gagner deux choses. Premièrement, une philosophie politique : une stratégie a été instaurée au niveau de la biodiversité, avec une organisation stratégique au plan national déclinée localement. Deuxièmement, la richesse incroyable de l'outre-mer en matière de biodiversité a été reconnue. « Extirper » cette reconnaissance, ne serait-ce que dans la configuration du futur conseil d'administration, me semble dangereux. J'espère que vous accepterez un amendement qui réintroduira une représentation de l'outre-mer au sein de ce conseil d'administration.
J'ai vu que la représentation parlementaire avait également disparu du conseil d'administration. Or il serait intéressant que des représentants du Sénat et de l'Assemblée nationale y siègent.
Il me semble qu'il sera possible de créer des agences régionales. Est-ce une contradiction par rapport aux agences régionales de la biodiversité qui existent déjà ? Allez-vous les conforter ou les fragiliser ?