Ma question porte sur la brigade mobile d'intervention pour le loup, créée en 2015 et placée sous l'autorité du délégué régional Auvergne Rhône-Alpes de l'ONCFS.
Cette brigade a pour activité principale de tester et mettre en oeuvre de nouvelles techniques d'intervention sur le loup, de contribuer à la défense des troupeaux et d'apporter un appui aux opérations de suivi de l'espèce.
Le loup étend son aire de répartition sur notre territoire et sa présence se densifie : au mois de juin 2018, on dénombrait soixante-quatorze zones de présence permanente, contre cinquante-sept en 2017.
La brigade doit s'installer prochainement dans le département des Hautes-Alpes, à Gap, et le territoire de sa mission concerne tous les foyers chauds de la présence du loup en France. Je tiens donc à m'assurer que la brigade loup sera bien pérennisée dans le contexte de la fusion, que les synergies budgétaires envisagées permettront d'assurer la formation des brigadiers et que le suivi du développement de ces activités d'intervention et de défense pourrait être conforme à l'évolution de la population de loups en France, qui croît cette année, selon les chiffres de l'ONCFS, de 20 %.