Au nom de notre groupe, je veux remercier l'ensemble des députés qui, en conscience, ont choisi de discuter de ce texte. Je ne comprends pas le trouble qui pourrait saisir certains. Nous avons choisi de discuter, comme vient d'y appeler notre excellent collègue au nom du MODEM. Cela ne signifie pas que la proposition de loi sera adoptée ! Cela signifie même qu'elle pourra être amodiée, discutée, questionnée, contredite. Mais au moins pourra-t-elle être discutée.
J'avoue être heureux que nombre de groupes, et sans doute quelques députés de La République en marche, aient fait, en conscience, ce choix qui nous permet, à une voix près – celui ou celle qui a fait pencher la balance peut être fier de soi, et de cette institution – de discuter cette proposition de loi.
Je le répète : nous ne demandons pas de paternité politique dans cette affaire, nous demandons à faire avancer ce sujet.
Monsieur le président, je demande une suspension de séance de cinq minutes pour réunir mon groupe et je remercie à nouveau tous les collègues qui ont accepté d'entraver les consignes qui leur étaient données.