Nous pouvons nous réjouir que l'Assemblée ait repoussé le renvoi du texte en commission. Si nous ne devions adopter qu'un seul article, c'est l'article 1er, visant à instaurer une négociation collective à l'échelle des branches, afin de permettre aux proches aidants de concilier leurs obligations personnelles et professionnelles, qui semblerait le plus nécessaire. Il contribue notamment à répondre à un enjeu de santé publique.
En effet, d'après une étude récente, 15 % des actifs déclarent ne pas parvenir à mener de front vie professionnelle et vie personnelle. Parmi eux, 45 % présentent une détresse orientant vers un trouble mental, contre 22 % des actifs en moyenne dans l'échantillon étudié. Parmi les aidants, le taux de prévalence de la détresse orientant vers un trouble mental s'élève à 28 %, contre 19 % parmi ceux qui ne le sont pas.
C'est avec plaisir que nous adopterons l'article 1er.