… mais le manque de respect envers certaines actions en cours, menées dans le cadre d'un projet en plusieurs phases que nous voulons porter à son déploiement le plus complet possible.
S'agissant de l'article 1er, j'annonce, en cohérence avec ce que j'ai déjà dit, que nous le voterons. Il contribue au renforcement du dialogue social et favorise l'amélioration de l'articulation entre la vie privée et la vie professionnelle des aidants, et donc de leur qualité de vie.
En revanche, nous ne voterons pas l'article 2. Nous sommes en désaccord complet avec les modalités d'indemnisation qu'il prévoit. Nous demeurons convaincus que celle-ci doit être financée par la solidarité nationale.
Nous ne voterons pas davantage les articles 3 et 4, qui empiètent sur le dialogue social mené dans le cadre de la concertation préparatoire à la réforme des retraites. S'agissant de l'article 5, relatif au « relayage », nous vous suivrons, tout en regrettant que l'expérimentation en la matière, qui aura lieu sur le terrain, ne serve pas à enrichir les dispositions prévues.
Quant à l'article 6, je répète qu'il n'est pas nécessaire de légiférer en matière d'information du proche aidant. Il faut mener des actions de terrain, faire le tri parmi les dispositifs existants et proposer des actions concrètes, en concertation avec les acteurs de nos territoires.